Pavillon de chasse d'époque Louis XV - Architecture classique - Décors Rocaille et Empire

Une demeure d’élégance et d’histoire, entre architecture classique et art de vivre 
Enraciné dans un écrin forestier façonné par les siècles, ce château incarne l’aboutissement d’un dialogue entre histoire, nature et civilisation. Édifié sur les traces d’une ancienne motte féodale, puis transformé au fil des époques, il offre aujourd’hui le visage accompli d’une demeure classique façonnée aux XVIIe et XVIIIe siècles, dans une harmonie rare entre héritage seigneurial et goût des Lumières. 

Une architecture d’équilibre et de mesure 
À rebours de la pompe versaillaise, cette demeure aristocratique affirme une élégance contenue. Son plan rigoureusement symétrique, sa façade apaisée, son avant-corps sommé d'un fronton triangulaire : tout ici exprime la retenue noble d’une époque où la grandeur ne s’imposait plus par la démonstration, mais par l’harmonie. 
Le corps principal, flanqué de deux ailes basses, mêle le classicisme français à des accents nordiques : briques polychromes, tours circulaires, allongement des volumes. Ce croisement subtil signe une œuvre d’architecte éclairé

Un art d’habiter inspiré par l’ordre et la lumière
L’organisation intérieure respecte une hiérarchie lisible, pensée pour conjuguer représentation et intimité. Depuis le vestibule, un escalier monumental mène à l'étage, tandis que les espaces de représentation s’enchaînent avec fluidité : salon d'apparat, salon de compagnie, salle à manger. L'étage alterne intimité et réception : antichambres, boudoirs, cabinets, jusqu’aux vastes chambres de l’étage. L’aile de service, les offices, les galeries et les pièces secondaires prolongent cette cohérence discrète d’un château conçu comme un organisme complet, au service d’un art de vivre raffiné.

Un domaine en majesté
Le château s’inscrit dans un ensemble bâti d’une rare cohérence, structuré autour d’une vaste cour d’honneur d’un hectare. Les dépendances — écuries, remises, granges, logements — reprennent le vocabulaire du logis principal, dans une déclinaison douce. Rien n’y est superflu, tout y est authentique.
L’ensemble évoque un domaine dans sa plénitude : un lieu de gestion, d’accueil, de vie, pensé dans une logique d’autosuffisance noble et élégante. Les traces du Second Empire, discrètes mais sensibles, rappellent l’âge d’or des grandes chasses et des réceptions mondaines.

Un parc inspiré, entre régularité sous-jacente et liberté retrouvée
Face au château, un parc paysager de quinze hectares prolonge la leçon d’architecture dans le langage du paysage.
Pelouses ouvertes, arbres rares, pièce d’eau, allée de marronniers : ici, le paysage se contemple autant qu’il se traverse. La nature n’est plus domestiquée, elle dialogue. Le pas du cheval, le souffle du vent, la lumière sur les feuillages prolongent le silence des pierres.